Tutelle-curatelle.comTutelle-curatelle.comTutelle-curatelle.com

Bandeau Pub
Page d'accueil du site
Protection juridique des majeurs
Sauvegarde de justice
Tutelle
Procédure de mise sous tutelle
Guide du tuteur
Curatelle
Procédure de mise sous curatelle
Guide du curateur
Mandat de protection future
Gestion d'affaires et mandat
Mesure d'accompagnement social personnalisé - Mesure d'accompagnement judiciaire
Obligation alimentaire
Modèles de lettres
Veille juridique
Veille informationnelle
Poser vos questions
Textes de loi
Décrets d'application et arrêtés
Certificat médical
Recours
Charte des droits et libertés
Comptabilité
Rémunération tuteur ou curateur
Responsabilités et sanctions
Formation du curateur / tuteur
Documents officiels MJPM
Aides sociales
Maisons de retraite
Placements financiers
Associations
Livres
Lexique

Aides sociales




Fleche Pension d'invalidité


La pension d'invalidité est une aide financière prévue pour faire face aux difficultés dans lesquelles vous pouvez vous trouver suite à la perte totale ou partielle de votre travail en raison de votre état de santé. Certaines conditions sont toutefois nécessaires pour en bénéficier. Cette pension est calculée selon plusieurs critères, dont votre revenu et votre degré de handicap. Elle vous ouvre le droit à une prise en charge totale de vos dépenses de santé. D'autres aides spécifiques sont également prévues, comme l'Allocation supplémentaire.

• Comment demander votre pension d'invalidité ?


Vous avez été victime d'une maladie ou d'un accident d'origine non professionnelle ? Pour compenser la perte de vos revenus et sous réserve de remplir certaines conditions médicales, d'âge et d'ouverture de droits, vous pouvez demander à bénéficier d'une pension d'invalidité. C'est ensuite à votre caisse d'Assurance Maladie de rendre son avis sur l'attribution de votre pension.

• Les conditions d'attribution de la pension d'invalidité


Si vous êtes dans l'incapacité de reprendre votre travail après un accident ou une maladie invalidante d'origine non professionnelle, vous pouvez percevoir une pension d'invalidité en remplissant les conditions suivantes :
• vous avez moins de 60 ans ;
• votre capacité de travail ou de revenus est réduite d'au moins 2/3 ;
• vous êtes immatriculé depuis au moins 12 mois au moment de l'arrêt de votre travail suite à votre invalidité ou au moment de la constatation de votre invalidité résultant d'une usure prématurée de votre organisme ;
• vous avez effectué au cours des 12 mois qui précédent votre arrêt de travail pour invalidité ou constatation d'invalidité au moins 800 heures de travail salarié ou, alors, vous avez touché un salaire au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire (dont au moins 1 015 fois le SMIC horaire au cours des 6 premiers mois).

• A noter


Votre état d'invalidité est constaté :
• trois ans maximum après avoir perçu des indemnités journalières maladies sans interruption, à condition que votre état soit stabilisé ;
• ou dès la constatation de la stabilisation de votre état avant l'expiration de ces trois ans ;
• ou au moment de la constatation médicale de l'invalidité lorsqu'elle résulte de l'usure prématurée de l'organisme ;
c'est le service médical de votre caisse d'Assurance Maladie qui effectuera un examen médical pour évaluer votre degré d'invalidité.

• Les démarches à effectuer


Votre médecin traitant ou vous-même pouvez faire la demande d'une pension d'invalidité.
Remplissez pour cela le formulaire n° S4150e « Demande de pension d'invalidité », accompagné des pièces justificatives demandées, et adressez-le dans les meilleurs délais à votre caisse d'Assurance Maladie.

Votre caisse dispose de deux mois pour étudier votre dossier et vous avertir de sa décision de vous attribuer ou refuser la pension d'invalidité. Deux situations peuvent alors se présenter :
• votre caisse d'Assurance Maladie vous notifie son refus et vous indique les voies de recours ;
• vous ne recevez aucune réponse durant ce délai de deux mois : considérez que votre caisse a rejeté votre demande, elle vous précisera par la suite quelles sont vos voies de recours ;
• votre caisse vous avertit de son accord pour vous verser une pension d'invalidité, elle vous précisera sa catégorie et son montant.

• Le service social de l'assurance maladie à votre écoute


Vous allez percevoir ou vous percevez déjà une pension d'invalidité et vous vous posez des questions sur les changements liés à cette nouvelle situation ? Le service social de l'assurance maladie peut vous aider à trouver des réponses concernant vos droits, la prise en charge de vos soins, une éventuelle reprise de travail et vous accompagner dans votre situation. Pour en savoir plus, contacter le service social de votre caisse régionale d'assurance maladie.

• A noter


Si vous résidez dans l'un des départements d'Île-de-France à l'exception de la Seine-et-Marne, c'est la Caisse régionale d'Assurance Maladie d'Île-de-France (CRAMIF) qui sera chargée de l'instruction de votre demande de pension d'invalidité et de son versement, le cas échéant. Les départements concernés sont donc : Paris, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d'Oise.

• Vos droits et versements


Bénéficier d'une pension d'invalidité vous permet une prise en charge totale de vos soins en cas de maladie et de maternité, dans la limite de certaines conditions. Il existe trois catégories de pension d'invalidité, selon vos capacités à travailler. Versées chaque mois, elles peuvent cependant à tout moment être révisées, voire suspendues.

• Trois types de pension d'invalidité


Pour calculer votre pension d'invalidité, l'Assurance Maladie prend en compte votre salaire annuel moyen à partir des dix meilleures années d'activité (salaires soumis à cotisations dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale).

Tout dépend également de la catégorie d'invalidité dans laquelle vous avez été classé :
1- si vous êtes capable d'exercer une activité professionnelle rémunérée, vous êtes classé en 1re catégorie ;
2- si vous ne pouvez plus exercer d'activité professionnelle, vous êtes classé en 2e catégorie ;
3- si vous ne pouvez plus exercer d'activité professionnelle et si vous avez besoin de l'aide d'une personne pour vous assister dans les gestes essentielles de la vie courante, vous êtes classé en 3e catégorie.

• Montant des pensions d'invalidité au 1er janvier 2008


• Pension d'invalidité de 1re catégorie : Calcul de la pension sur la base de 30 % du salaire annuel moyen perçu pendant les dix meilleures années d'activité. Montant mensuel minimum : 258,10 euros. Montant mensuel maximum : 831,90 euros.
• Pension d'invalidité de 2e catégorie : Calcul de la pension sur la base de 50 % du salaire annuel moyen perçu pendant les dix meilleures années d'activité. Montant mensuel minimum : 258,10 euros. Montant mensuel maximum : 1386,50 euros.
• Pension d'invalidité de 3e catégorie + majoration pour tierce personne : Calcul de la pension sur la base de 50 % du salaire annuel moyen perçu pendant les dix meilleures années d'activité. Montant mensuel minimum : 258,10 euros. Montant mensuel maximum : 1386,50 euros.
Si vous bénéficiez d'une pension de 3e catégorie, vous aurez droit, en plus de la pension d'invalidité, à une « majoration pour tierce personne » d'un montant de 1010,83 euros par mois.

• A noter


Le montant des pensions d'invalidité est revalorisé chaque année au 1er janvier.

• Le versement de votre pension d'invalidité


Votre pension vous sera versée tous les mois. En contactant votre caisse d'Assurance Maladie, vous pourrez avoir des détails sur le calendrier du versement de votre pension.
Vous recevrez une fois par an, en début d'année, un relevé récapitulatif. Conservez-le précieusement car votre pension d'invalidité valide votre droit à la retraite.

• Important


Le montant de votre pension sera réactualisé chaque trimestre ou à une autre fréquence en fonction de votre situation.
Votre caisse d'Assurance Maladie vous enverra pour cela un document à remplir et à lui renvoyer rapidement. Ainsi, si vous reprenez ou arrêtez une activité, ou si vous bénéficiez de nouvelles ressources, le montant de votre pension d'invalidité sera revu en conséquence.
Votre pension d'invalidité est soumise à l'impôt sur le revenu, sauf pour la « majoration forfaitaire pour tierce personne ».

Le montant de votre pension est également soumis aux prélèvements sociaux :
• 0,5 % au titre de la Contribution au remboursement de la dette sociale (C.R.D.S.) ;
• 6,6 % au titre de la Contribution sociale généralisée (C.S.G.).

Vous pouvez cependant payer moins ou être exonéré d'imposition dans les situations suivantes :
1- vous n'êtes pas redevable de l'impôt sur le revenu : la C.S.G. ne sera prélevée sur votre pension qu'au taux de 3,8 % ;
2- vous n'êtes redevable ni de l'impôt sur le revenu, ni de la taxe d'habitation : vous ne payez que la C.R.D.S. ;
3- votre pension d'invalidité est complétée par l'allocation supplémentaire du Fonds spécial d'invalidité : vous êtes exonéré d'imposition et de prélèvements sociaux ;
4- vous ne résidez pas fiscalement en France : vous êtes également exonéré d'imposition et de prélèvements sociaux.

• La pension d'invalidité est provisoire


Votre pension d'invalidité peut être révisée, suspendue ou supprimée à tout moment, notamment dans les cas suivants :
• pour des raisons médicales : la catégorie de votre invalidité peut être révisée en cas d'amélioration ou d'aggravation de votre état de santé ;
• vous reprenez une activité professionnelle salariée ou vous avez des ressources supplémentaires : le versement de votre pension peut être suspendu si, pendant six mois, le cumul de votre pension et de votre salaire dépasse votre ancien salaire perçu avant l'arrêt de travail pour invalidité ;
• vous reprenez une activité professionnelle non salariée : le versement de votre pension peut être suspendu si, après un trimestre d'activité, le cumul de votre pension et de votre rémunération dépasse le plafond de 6117,10 euros pour une personne seule et de 8469,86 euros pour un couple (montants au 1er janvier 2008) ;
• vous avez plus de 60 ans : votre pension d'invalidité se transforme en pension vieillesse pour inaptitude ; cependant, si vous travaillez, vous pouvez refuser cette transformation ; dans ce cas, le versement de votre pension vieillesse sera fait lorsque vous cesserez votre activité et demanderez votre pension retraite.

• Le remboursement de vos frais médicaux


Si vous êtes malade, vos soins, examens et médicaments sont pris en charge à 100 % dans la limite des tarifs fixés par la Sécurité sociale, à l'exception des médicaments à vignette bleue, qui continuent à être remboursés à 35 %.
Par ailleurs, vous continuez à bénéficier de la prise en charge de vos soins dans les conditions habituelles selon votre situation (maternité, affection de longue durée, etc.). Votre invalidité ne modifie pas cette prise en charge.

• Attention


Les dépassements d'honoraires ne sont jamais remboursés par l'Assurance Maladie. Ils peuvent éventuellement être pris en charge par votre mutuelle ou assurance complémentaire, si le contrat que vous avez souscrit le prévoit.
Si vous exercez une activité professionnelle, vous pouvez bénéficier d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail pour maladie, congé de maternité ou de paternité, si vous remplissez les conditions d'ouverture des droits.
Vos ayants droit (enfants, conjoint ou concubin, partenaire PACS) bénéficient de la prise en charge de leurs soins en cas de maladie ou de maternité, aux tarifs de remboursement habituels.
Enfin, sachez que votre pension d'invalidité ouvre droit au capital décès.

• Allocation supplémentaire et carte d'invalidité


En complément de votre pension d'invalidité et si vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez aussi percevoir une allocation supplémentaire du Fonds spécial d'invalidité (F.S.I.). Demandez-la au service invalidité de votre caisse d'Assurance Maladie. Par ailleurs, la carte d'invalidité, si vous avez atteint un certain degré de handicap, vous donne droit à des avantages et facilite votre vie quotidienne.

• Bénéficier de l'allocation supplémentaire du Fonds spécial d'invalidité


L'allocation supplémentaire du F.S.I. complète une pension d'invalidité ou une pension de veuf ou de veuve invalide. Elle peut vous être versée si vos ressources sont inférieures à un plafond annuel fixé, au 1er janvier 2008, à :
• 7 719,52 euros si vous vivez seul ;
• 13521,27 euros si vous vivez en couple.

Pour en faire la demande, et seulement si vous avez moins de 60 ans, remplissez le formulaire n° S4151 de « Demande d'allocation supplémentaire du F.S.I. » et adressez-le au service invalidité de votre caisse d'Assurance Maladie.

Le montant de cette allocation supplémentaire varie en fonction de vos ressources et ne peut dépasser, au 1er janvier 2008, les plafonds suivants :
• 4439,98 euros par an si vous vivez seul ;
• 7326,61 euros par an si vous êtes marié.

• A noter


Vous ne paierez pas de Contribution sociale généralisée (C.S.G.) ni de Contribution au remboursement de la dette sociale (C.R.D.S.) sur cette allocation, qui n'est pas non plus soumise à l'impôt sur le revenu.
Si vous avez plus de 60 ans, c'est la Caisse nationale d'Assurance Vieillesse qui gère votre allocation supplémentaire. Renseignez-vous auprès de votre Caisse régionale d'Assurance Maladie.

• Votre carte d'invalidité


Depuis le 1er janvier 2006, la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (C.D.A.P.H.) remplace la Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP). C'est cet organisme qui est chargé de vous délivrer votre carte d'invalidité.
La C.D.A.P.H va déterminer votre invalidité et la chiffrer selon divers critères.
Attention, ces critères ne sont pas les mêmes que ceux retenus par votre caisse d'Assurance Maladie.

Si votre invalidité est au moins égale à 80 %, selon les critères de la C.D.A.P.H., vous bénéficierez de cette carte qui vous donne les avantages suivants :
• exonération éventuelle de la redevance télévisuelle ;
• avantages fiscaux ;
• réductions de tarifs dans les transports en commun ;
• places réservées dans les transports en commun ;
• priorité aux guichets dans les organismes publics, si votre carte porte la mention « station debout pénible ».

• Pour tout renseignement et pour en faire la demande, adressez-vous :


• au Centre communal d'action sociale (C.C.A.S.) de votre mairie ;
• à la C.D.A.P.H. de votre département (ancienne COTOREP) ;
• à la Maison du handicap de votre département.



Bandeau Pub

Copyright 2008 - Tutelle-curatelle.com - Contactez-nous - Informations légales - Qui sommes-nous ? - Plan du site

Tutelle-curatelle.com est un site internet d'information juridique.
Il ne saurait se substituer ou remplacer la consultation d'un professionnel du droit (avocat, notaire, huissier de justice).